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Réagir !


Avec quoi je vais démarrer ce message, est-ce vraiment important ? Qu’elle est l’importance que chacun va mettre dans cette lecture ? Qu’est-ce que ça va toucher en lui ? Sûrement rien ou bien au contraire, une part de lui va réagir. Réagir et non agir. L’action, un mot que l’on emploie peu mais qui fait parti de notre vie de tous les jours. Si nous ne sommes pas dans l’action, nous pourrions dire que nous sommes morts. Nous sommes plus enclins à réagir par rapport à la réaction, celle qui nous met dans différents états, du plus merveilleux au plus sombre. Cette réaction est l’emblème de notre civilisation, nous réagissons à tout. Tout est fait pour que nous soyons dans des situations plus ou moins extrêmes. Le juste milieu n’est pas présent, il peut se présenter après coup, seulement si nous ne restons pas dans la réaction.

Peut-on dire que ces réactions nous sont ‘’proposées’’ pour que nous puissions nous poser les bonnes questions ? Pourquoi j’ai réagi comme çà, que l’émotion soit bonne ou mauvaise et encore qu’est-ce que l’on définit comme bon ou mauvais ?

Avec du recul, on revoit la scène et là on se dit : « Ah ouais, quand même ! ».

Était-ce Bien ou bien au contraire Mal émotionnellement ? Pourquoi j’ai réagi ainsi, qu’est-ce qui m’a touché, qu’est-ce que ça vient toucher chez moi ? Tous ces réflexes qu’on ne se donne pas le temps de voir, de constater et peut-être d’analyser. Où est passé ce temps de remise en question par rapport à son positionnement dans cette situation ? Était-ce la personne en face ou la situation qui me dérangeait ?

Avec ce recul, on se rend compte que le plus souvent c’est la situation qui est inconfortable. Cette scène nous met dans l’inconfort car elle vient toucher quelque chose au fond de nous. Et dans ce recul, je me rends compte que la personne n’y est pour rien : elle m’a touché et seule ma réaction a été l’étincelle de la discussion.

Allons voir dans notre grotte, ce qui reste inconfortable pour nous. L’autre ou les autres en face n’ont été que l’amorce et toi seul avait l’allumette en main.

Revoir la situation et se rendre compte que personne n’est responsable, seule la situation, la discussion, a été l’élément déclencheur.

Ce recul permet de faire la paix avec soi-même d’abord pour accueillir l’acceptation de cette situation, la responsabilité de chacun tout en s’accordant ce pardon qui fait tant de bien et nous permet d’avancer sans emmagasiner des rancœurs qui nous font croître sur le mauvais chemin.

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